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Groupes

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• Succubes et incubes

Ces démons, que l’on trouve décrits dans les récits des inquisiteurs brûleurs de sorcières du Moyen Âge, sont des créatures démoniaques qui prennent possession des corps de leurs victimes pendant leur sommeil. L’incube est un démon mâle qui abuse de femmes endormies, le succube est un démon femelle qui lui aussi profite du sommeil de ses victimes pour s’emparer de leur semence, qu’il transmet à un démon incube, lequel, avec cette semence détournée et transformée, fécondera la victime qu’il aura choisie. Ainsi fut conçu l’enchanteur Merlin, fils d’une nonne et d’un démon incube … Les victimes des succubes et incubes se réveillent avec le sentiment d’avoir d’abord vécu une expérience érotique suivie d’un cauchemar aussi violent que douloureux dont-elles ne peuvent se rappeler la moindre image …

• Anges

Les anges, que l’on trouve dans les traditions hébraïques, chrétiennes et musulmanes, sont des messagers de Dieu. L’ange gardien nous est spécialement attaché pour veiller sur nous en permanence et nous protéger du mal. « La présence invisible de ces esprits bienheureux nous est d’une grande aide, et d’un grand réconfort : ils marchent à côté de nous, ils nous protègent, en toute circonstance, ils nous défendent face aux dangers, et nous pouvons avoir recours à eux à tout moment. », selon le pape Benoit XVI. Tous les anges sont bons, sauf dans la tradition orthodoxe, qui différencie bons et mauvais anges. A rappeler que Lucifer, maître des Enfers, est un ange déchu chassé du Paradis pour avoir contesté le pouvoir divin.

• Esprits

Ici, ils ont tous la capacité de se matérialisé dans un temps plus ou moin long selon leurs émotions, leurs puissances, age ...
Les esprits sont les âmes de ceux qui ont vécu sur Terre, ou dans d’autres mondes, dépouillées du corps mortel et enveloppées d’un véhicule semi-matériel ou fluide, qui, dans le spiritisme, est appelé le « périsprit ».
Durant la vie terrestre, l’âme est entourée d’une enveloppe double : le corps matériel destiné à la mort et à la corruption, et le corps astral, ou périsprit. L’homme est donc un être composé de trois éléments essentiels : l’âme, le corps et le périsprit.
L’âme est le principe intelligent qui engendre la pensée et la volonté. Le corps est le véhicule matériel utilisé par les êtres du monde spirituel pour habiter le monde de la matière. Le périsprit est la mince enveloppe qui sert d’union entre l’âme et le corps.
Au moment de la mort, quand l’âme abandonne le corps, elle conserve le périsprit.
L’âme existe déjà avant la création du corps mortel et elle survit après sa mort. Lorsque le corps est encore à l’état embryonnaire, dans le sein de sa mère, bien qu’en restant encore dans l’au-delà, l’âme qui devra l’habiter commence à fixer, au moyen du périsprit, une relation semi-matérielle avec ce qui deviendra son véhicule charnel. Ce rapport devient toujours plus intense au fur et à mesure que le corps se forme, mais l’union complète n’aura lieu qu’au moment de la naissance.
Le périsprit, bien qu’invisible à son état pur par les mortels, peut parfois, par une espèce de transformation moléculaire ordonnée par l’âme, se rendre visible à nos yeux ou même devenir corporel. En développant sa théorie sur le périsprit, Allan Kardec a comparé cette transformation à la condensation de la vapeur qui n’est visible que lorsqu’elle est très concentrée.
A travers le périsprit, l’âme agit sur le corps matériel tant qu’il reste en vie. Après la mort, c’est toujours l’âme, principe intelligent, qui impose les manifestations de tous genres par lesquelles les esprits entrent en contact avec le monde des vivants, mais c’est le périsprit qui est chargé de les exécuter.
Lorsque le corps s’éteint, l’âme et le périsprit abandonnent le véhicule mortel qui leur a servi pendant la vie terrestre. Dans la confusion qui suit le moment de la mort, l’esprit se sent étourdit, comme un homme qui se réveille après avoir dormi très profondément et doit faire un gros effort pour se reconnaître dans sa nouvelle situation. Ce réveil est doux pour les esprits qui, durant leur vie, ont fait le bien ; pour ceux qui ont cédé aux instincts de la vie matérielle, il est au contraire plein d’angoisse et d’inquiétude.
Après la mort, les âmes errent dans l’espace, très souvent sans vouloir s’éloigner de ceux qu’elles ont aimés de leur vivant.
Dans ce monde spirituel, les âmes possèdent une connaissance qui peut être comparée jusqu’à un certain point à celle que l’homme obtient à travers les sens. Mais une fois qu’elles sont libérées de la matière, leur capacité de connaissance devient illimitée ; il s’agit d’une sensation inconnue pour nous : elles sont en mesure de voir et d’entendre des choses que nos yeux et notre ouïe ne peuvent percevoir que dans une mesure beaucoup plus atténuée et inférieure. L’obscurité et la distance ne représentent pour elles aucun obstacle. Chez les esprits, la compréhension est un fait direct, elle ne nécessite aucun effort, ni aucun processus se développant dans le temps, comme c’est le cas chez les êtres humains.

• Exorcistes

Un exorciste est un prêtre à qui un évêque a confié la charge spécifique de chasser les démons. Dans chaque diocèse un prêtre a normalement reçu cette mission. Jusqu’en 1972, l’office d’exorciste constituait le troisième degré des ordres mineurs. Dès les débuts de l’Eglise, le Christ a donné à ses disciples le pouvoir de commander au démon. Ses disciples avaient reçu de leur Maître le pouvoir de chasser les démons en son Nom et de faire des miracles qui accompagnaient et confirmaient l’Evangile. Dès les premiers temps de l’Eglise, ce charisme d’exorciste était confié à de nombreux hommes. Dès 251, il en est fait mention comme un ordre par des écrits antiques. L’exorciste était un clerc et tout prêtre était exorciste. Par le motu proprio Ministeria quaedam du 15 août 1972 de Paul VI, les ordres mineurs ont été supprimés, et le rang d’exorciste a disparu. De nos jours il reste conféré dans les ordres religieux en abbaye, ainsi qu’aux séminaristes qui se préparent à l’ordination au sein des communautés utilisant le rite tridentin. Peu à peu, il est devenu clair aux yeux de l’Eglise que le charisme de chasser les démons demandait une bonne préparation. C’est pour cela que les évêques choisirent des prêtres à qui ils confièrent cette mission spécifique d’exorciste.

• Médiums

On nomme médium une personne qui serait sensible à une autre dimension ou qui favoriserait ( volontairement ou non ) des manifestations qui proviendraient d’une autre dimension. Cette autre réalité peut être l’au-delà ( monde des défunts, des esprits, des anges, des démons, de Dieu ), ou tout autre « univers » non perceptible par les cinq sens. La médiumnité est une faculté prise en considération dans le cadre de religions comme le Pentecôtisme, le Renouveau charismatique, le Spiritualisme moderne, le Caodaïsme, l’Antoinisme, l’Animisme, le Vaudou, le Candomblé, le Palo Mayombe et les diverses formes de Spiritisme ; de certaines branches du Bouddhisme tibétain comme le Bön ou les Nyingmapa d’où sont issus les oracles tibétains ; d’une philosophie comme la doctrine spirite ; d’une pratique comme le channeling ; d’une tradition comme le Mazzérisme, le Shamanisme ou le Druidisme ; d’une profession comme la voyance ; d’expériences mystiques, d’Extase ou de visions ; de cas de Possession ; d’activités non spirituelles comme la parapsychologie. Dans la culture occidentale moderne, les médiums sont généralement associés au mouvement spirite ou au domaine du surnaturel. Les personnes qui admettent l’existence de la médiumnité, croient qu’un authentique médium est reconnaissable par un ou plusieurs des critères suivants :
Les visions ou apparitions d’entités telles que les esprits ou toute autre forme d’énergie invisibles. Ces apparitions peuvent témoigner de la présence d’un don de médiumnité de l’individu, le plus souvent elles apparaissent dans l’enfance.
L’intuition propre à chaque individu, qui est particulièrement présente chez les individus médiums, elle peut se révéler par de forts ressentis, des pressentiments, des flashs durant lesquels le médium voit une scène se produire.
Les rêves, qu’ils soient prémonitoires ou mettant en scène des situations réelles dont il a l’information par cette voie. Il peut également être au contact d’entités dans son sommeil, chez l’individu médium, celui-ci est d’ailleurs peu réparateur, le médium se réveille souvent dans un état troublé et met du temps à émerger.
La perception d’émotions, d’énergies, de sensations qui sont extérieurs aux siennes, elles sont provoquées par les lieux, les personnes, et tout autre facteur pouvant ramener le médium à ressentir des événements, le plus souvent lourds d’atrocités ou de morts.
Selon Alain Assailly, docteur en médecine, les médiums auraient des caractéristiques physiologiques : gonflement de l’abdomen en période prémenstruelle chez la femme, fragilité des vaisseaux capillaires, hyper laxité des ligaments, développement pileux supérieur à la normale, sensibilité aigüe à l’épigastre. Il y a aussi des caractéristiques psychologiques : insatisfaction sensuelle, affective ou intellectuelle, propension à la mythomanie, troubles du schéma corporel, aisance pour les automatismes.

• Humains possédés

Tout simplement des humains possédé par un esprit ou un démon.